Classée 2e du général de la coupe du monde cette saison, 4e la saison précédente, médaillée olympique, médaillée mondiale, l'Allemande de 29 ans fait partie des grandes stars de la discipline.

Sa progression vers les sommets, depuis ses brillantes années juniors, était parfaitement linéaire, et aucun de ses résultats ne prêtait à discussion, jusque là.

Mais début avril, lors des mondiaux militaires disputés à Goms (Suisse), Victoria Carl a été contrôlée positive au clenbutérol.

Selon la Fédération Allemande de Ski, la substance provenait d’un sirop contre la toux prescrit par un médecin militaire pour traiter une bronchite aiguë, après une erreur administrative de la pharmacie de la Bundeswehr, qui a livré un médicament contenant du clenbutérol à la place du sirop habituel.

Défendue par sa Fédération et l'Armée

La Fédération allemande de ski (DSV) et la Bundeswehr défendent l’athlète, soulignant l’absence d’intention frauduleuse et une erreur organisationnelle.

"Victoria Carl a été transparente, déclarant son traitement lors du contrôle antidopage. Le médecin militaire a administré le médicament sans signaler la substance dopante ni demander une exemption thérapeutique, en raison de contraintes de temps et d’un manque de personnel qualifié." – communiqué de la DSV

L’Agence nationale antidopage (NADA) a ouvert une procédure mais La DSV et la Bundeswehr plaident pour un acquittement complet, arguant que l’athlète n’est pas responsable des faits.

Une suspension, même courte, pourrait compromettre sa participation aux JO 2026 et mettre fin à sa carrière. Victoria Carl, épuisée et malade au moment des faits, affirme avoir agi de bonne foi en suivant les conseils médicaux.