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WRC - Rallye de Monte Carlo 🇲🇨
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14 manches au programme
Le calendrier mènera les concurrents vers de nouveaux lieux, sans oublier des retours historiques sur certains terrains bien connus.
• L'Arabie saoudite effectue sa première apparition en accueillant le dernier rallye de la saison.
• Le Rallye des îles Canaries intègre le calendrier pour la première fois.
• Le Paraguay rejoint le calendrier pour un double rendez-vous en Amérique du Sud puisque le Rallye du Chili Bio Bío aura lieu deux semaines plus tard.
• L'Estonie fait son retour en WRC
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Un nouveau barême
Le nouveau système simplifie les points attribués à chaque rallye, récompensant les dix premiers selon l’échelle suivante : 25-17-15-12-10-8-6-4-2-1. Suite aux demandes de tous les pilotes, il n'y aura plus de points attribués le samedi soir, comme la saison dernière.
Les concurrents rencontrant des difficultés en début d’épreuve auront toujours la possibilité de se rattraper le dimanche, où les cinq meilleurs équipages pourront gagner des points supplémentaires (5-4-3-2-1) pour leurs efforts.
L'emblématique Wolf Power Stage reste inchangée, offrant une finale palpitante aux équipages pour inscrire jusqu'à cinq points bonus (5-4-3-2-1) dans la dernière spéciale de chaque rallye.
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Le suivi LIVE et tous les résultats du Rallye de Monte Carlo ICI
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Jour 1 (23/01)
Le champion du monde, Thierry Neuville (Hyundai), est arrivé en tête au parc d’assistance de Gap, jeudi soir, au terme d’une première soirée du 93e Rallye MonteCarlo marquée par la domination des Toyota : 2 temps scratch pour Sébastien Ogier, et le troisième pour Elfyn Evans.
Cette troisième et dernière spéciale de jeudi, entre Avançon et Notre-Dame-du-Laus (ES3, 13,97 km), a été marquée par une superbe performance d’Elfyn Evans (Toyota), le vice-champion du monde.
« Je n’étais pas en confiance sur les deux premières, mais ça allait beaucoup mieux dans la troisième », a confié le Gallois au point stop. Et pour cause, il venait de faire mieux que Neuville, de 5.4 secondes, et que Rovanperä, de 10.7 secondes, sur une spéciale relativement courte, bosselée, et très sale par endroits.
« Je ne pensais pas que ce serait aussi glissant. Je me suis fait piéger mais je m’en sors bien », a concédé Ogier, auteur de sa première petite erreur du rallye. Un gros travers à mi-spéciale, qui a bien failli l’envoyer en bas d’un talus, mais son expérience a parlé.
Le Gapençais a arrêté sa Yaris juste à temps et a pu se remettre dans le sens de la marche pour terminer cette ES3 avec 23.5 secondes de retard sur Evans. Tous ses efforts des deux premières spéciales étaient réduits à néant, mais c’est la loi du Monte-Carlo.
La moindre petite erreur se paye cash, surtout le soir, quand les conditions de route sont très difficiles à deviner.
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Jour 2 (24/01)
Sébastien Ogier a réalisé une remontée impressionnante ce vendredi en passant de la troisième à la première place. Pendant ce temps, Thierry Neuville et Elfyn Evans ont été piégés dans les redoutables routes alpines.
"Je dois dire que j’ai dû batailler pour ça parce que tout à l’heure, je n’avais pas de super sensations, j’étais un peu sur la retenue.
Je n’arrivais pas vraiment à trouver le rythme parfait dans ces conditions compliquées, mais les deux dernières ont été meilleures pour moi." a indiqué Ogier qui devance ce soir Elfyn Evans de 12sec et Adrien Fourmaux de 14sec.
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Jour 3 : 25/01
Sébastien Ogier (Toyota), leader avant la dernière journée, est bien partie pour s'imposer mais avec 20.3 secondes d’avance sur son coéquipier Elfyn Evans, il ne sera pas question de faire une erreur.
Le suspense est donc garanti, avec un podium final sera convoité par quatre pilotes, dont deux champions du monde, et il n’y aura que trois places disponibles, en haut du Col de Turini.
« J’ai eu un peu de mal à profiter de cette spéciale », a réagi Ogier, un peu fatigué après avoir limité les dégâts dans la dernière spécialie du jour, une fois de plus, face à un Tänak déchaîné.
L’Estonien a bouclé cette spéciale ultra-rapide à 100 km/h de moyenne, avec des pointes à 195 km/h sur un plateau très fréquenté par les fans, comme ce matin, entre La Bâtie-desFonts et Aspremont (17,85 km).
Une nouvelle fois samedi, Adrien Fourmaux (Hyundai) a dû céder sa 2e place à Evans, mais rien n’est perdu pour dimanche.
Le plus gros risque pour les trois premiers du rallye, après 15 spéciales sur 18, c’est que Tänak soit aussi « chaud » dimanche matin qu’il l’a été pendant toute cette journée du samedi :
« J’ai trouvé de nouveaux réglages et je commence à m’habituer à ces nouveaux pneus, et ça fonctionne pas mal », a confié l’Estonien, sacré en 2019.
« Les conditions sont vraiment compliquées, j’ai eu un peu plus de mal avec le ressenti cet après-midi, mais ça va. C’est mon premier week-end dans la voiture en WRC, donc c’est vraiment positif », a avoué Fourmaux avant de repartir vers Gap.
Une chose est déjà sûre, il a très bien négocié, jusqu’ici, sa première sortie dans une Hyundai d’usine.
Reste à concrétiser par de gros points au championnat, d’autant plus indispensables que le leader de l’équipe coréenne, Neuville, est en train de vivre un week-end délicat.
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Jour 4 : 26/01 / Sebastien Ogier vainqueur pour la 10e fois.
Sébastien Ogier (Toyota) au micro de Canal+ :
« Je me suis dit que ce week-end j'avais une bonne étoile avec moi, mon oncle qui nous a quittés il y a un an tout pile, juste avant le Monte-Carlo et qui est à l'origine de mes débuts en sport automobile.
On avait un peu la réussite avec nous ce week-end, on a eu deux-trois belles chaleurs et notre étoile nous a porté chance.
C'était pas l'objectif de gagner la Power Stage mais on prend tout ce qu'on peut pour l'équipe donc c'est bien d'avoir le maximum de points. »
Adrien Fourmaux (Hyundai), 3e au micro de Canal + :
« Je suis super content de ma semaine, on a fait du très bon travail. Obtenir le premier podium dès la première course avec l'équipe, on ne peut qu'être content.
Aujourd'hui , on avait un choix de pneus qui aurait pu nous faire gagner mais la neige n'a pas fondu assez vite.
On s'est régalés. J'ai marqué mon premier point en WRC en 2019 ici (10e avec une Ford Fiesta R5) et c'est super de signer mon premier podium avec Hyundai ici. »
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Le classement final
🥇 Sébastien Ogier / Vincent Landais 🇫🇷 - Toyota GR Yaris Rally1 - 03:19:06.1
🥈 Elfyn Evans / Scott Martin 🇬🇧 - Toyota GR Yaris Rally1 - 03:19:24.6 (+18.5)
🥉 Adrien Fourmaux / Alexandre Coria 🇫🇷 - Hyundai i20 N Rally1 - 03:19:32.1 (+26.0)
4. Kalle Rovanperä / Jonne Halttunen 🇫🇮 - Toyota GR Yaris Rally1 - 03:20:00.4 (+54.3)
5. Ott Tänak / Martin Järveoja 🇪🇪 - Hyundai i20 N Rally1 - 03:20:05.1 (+59.0)
6. Thierry Neuville / Martijn Wydaeghe 🇧🇪 - Hyundai i20 N Rally1 - 03:24:50.3 (+5:44.2)
7. Joshua McErlean / Eoin Treacy 🇮🇪 - Ford Puma Rally1 - 03:29:21.2 (+10:15.1)
8. Yohan Rossel / Arnaud Dunand 🇫🇷 - Citroën C3 - 03:29:32.9 (+10:26.8)
9. Nikolay Gryazin / Konstantin Aleksandrov 🇧🇬🇰🇬 - Skoda Fabia RS - 03:30:46.8 (+11:40.7)
10. Eric Camilli / Thibault De La Haye 🇫🇷 - Hyundai i20 N - 03:32:20.7 (+13:14.6)
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