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Marcel Hirscher de retour

2,051 jours après sa dernière course en mars 2019, Marcel Hirscher revient sur le circuit coupe du monde avec beaucoup d’impatience et de gratitude, libéré de toute pression et « toujours très excité ».

« Tant de choses ont été dites, écrites et calculées : je vais simplement y aller maintenant et nous en saurons tous davantage. »

« Deux versions de moi-même s'affrontent en moi : l'une aime ce projet de cœur de pouvoir être le coureur de ski que j'ai toujours voulu concourir avec mes propres vêtements et mon propre équipement de ski.

Courir pour le pur plaisir, collectionner les moments plutôt que les résultats. Et le coureur et le combattant que j'étais autrefois existe toujours.

Il suffit de penser au compte à rebours dans la maison de départ pour que mon pouls monte et que je ressens l'adrénaline.

Donc c'est les deux : je suis extrêmement heureux et aussi très excité. C'est pourquoi, comme je l'ai toujours dit, j'ai pris cette décision dans un délai aussi court. »

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Pas au niveau des meilleurs

Concernant ses objectifs sportifs, Marcel Hirscher, 8 fois vainqueur de la coupe du monde, reste prudent. Il connait son niveau actuel et ne pourra pas rivaliser avec Marco Odermatt et les meilleurs géantistes de la planète.

« Il est logique que je ne sois pas et ne puisse pas être au même niveau qu'avant. Je ne suis pas non plus au niveau que je pourrais peut-être encore atteindre.

2,051 jours, cinq hivers, c'est extrêmement long en ski de compétition : certains gars sont au départ avec du matériel que je ne connais même pas. Je suis content de ma forme physique, je me sens plus jeune qu'à l'époque où j'ai arrêté ma carrière.

Le fait que je n'aie pas autant d'entraînement sur neige que nécessaire, c'est simplement parce que je vis une vie complètement différente maintenant, où j'ai plus de responsabilités. »

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Un matériel qu'il connait bien

Devenu chef d'entreprise, après la création de sa marque de ski Van Deer - Red Bull Sports, Marcel Hirscher devra aussi trouver les bons règlages avec son matériel.

 « C'est différent si je travaille sur le développement de matériel pour notre entreprise ou si je veux trouver mon réglage de course en fonction de mon corps, de ma biomécanique, de mon style de ski, de mes pieds.

Après neuf jours de ski en Nouvelle-Zélande et huit autres dans les mois qui ont suivi, nous sommes au plus haut niveau possible, car tout le monde a fait un effort énorme mais je suis comme tout le monde : je n'ai aucune idée de mon niveau actuel »

 «J’ai décidé de prendre le départ dès Soelden, de profiter de cette opportunité et de tirer parti de cette expérience. La seule façon pour moi de savoir où j'en suis est de courir dimanche. »

Je n'ai pas d'attente, pas d'objectif, n’en ai pas. Soelden me permettra de faire une première évaluation et, selon les conditions, je m’attends à quelque chose de l’ordre de « plutôt pas mal » à « vraiment loin ».

 «Maintenant Je veux ressembler davantage à Marcel et moins à Hirscher, la bête de course que j’étais il y a quelques années. Je suis en tout cas ravi d'avoir la chance de revenir et aussi très excité."

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