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Un palmarès à compléter

Avec ses trois médailles olympiques, l'or du relais mixte, le bronze du relais féminin et celui de la poursuite, la Jurassienne possède les plus belles récompenses. Elle possède également un médaille d'or et six médailles d'argent gagnées aux mondiaux.

Par contre en coupe du monde le tableau est moins impressionnant avec une seule victoire, février 2014 à Antholz, et un total de 9 podiums. Anais Bescond, très motivée par cette nouvelle saison, veut inverser les statistiques.

Agée aujourd'hui de 31 ans, elle est prête pour venir jouer chaque semaine tout devant avec les Makarainen, Kuzmina, Dahlmeier et Wierer.

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Le statut de leader, elle s'en fiche

Interrogée sur le site du Figaro Sport à propos de son nouveau statut en équipe de France, suite au départ de sa meilleure amie Marie Dorin-Habert, la Jurassienne apporte une réponse franche et tranchée.

"Etre leader, je m’en moque. Les filles n’ont pas besoin de moi. C’est un titre honorifique que les médias affectionnent mais en soit, il n’y a pas de règles et je n’ai pas une valeur ou des devoirs supplémentaires maintenant que Marie est partie.

Je suis la vieille de l’équipe, c’est sûr, mais cela s’arrête là. Ou alors il faut leur demander à elles, si ce départ a créé une différence. Car personnellement, je n’en fais pas. Je fais ce que j’ai à faire, c’est tout."

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Des ambitions élevées

9e du général en 2016, 14e en 2017 et 7e en 2018, son meilleur classement en carrière, Anais Bescond lorgne cette fois vers le podium. "Je vise clairement un Top 3 au général" disait-elle il y a quelques jours.

Si elle atteint son objectif, elle rejoindrait sa coéquipière Marie Dorin-Habert, 2e du général en 2016, seule Française terminant dans le Top 3 lors des dix dernières saisons.

"J’ai envie de gagner en régularité et de monter plus souvent sur des podiums. La saison dernière, plusieurs fois j’en ai été proche."

Je n’ai pas besoin d’une progression incroyable, il faut juste que j’arrive à régler quelques détails pour m’inviter plus souvent sur les podiums. Une petite balle ratée en moins, cela peut être trois ou quatre places de mieux.

C’est ambitieux, mais pas inenvisageable.»

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Photo : Nordic Focus

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