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Chloé Chevalier a failli tout arrêter
La biathlète Dauphinoise, qui a fêter ses 29 ans le 2 novembre, a connu un hiver 2024 très difficile avec des soucis de santé à répétition qui sont venus plomber ses résultats et un moral en berne, au point de mettre un terme prématuré à sa saison.
"Je me demandais quoi faire… C’est clairement un hiver pourri qui se terminait. Ce n’est pas la première fois que je me pose des questions sur la suite de ma carrière et je me demande si ce n’est pas le moment de s’arrêter.
S’en suit une longue période de doutes avec beaucoup de choses dans ma vie personnelles qui ont fait que c’était très compliqué.
Je suis arrivée en mai, juin à me dire que j’étais incapable de faire du biathlon. Je n’étais pas en état, je n’avais plus envie." explique Chloé Chevalier à Nordic Magazine.
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Remonter la pente
Durant le mois de juin, Julien Robert et Baptiste Desthieux, entraineurs de l'équipe de France B, lui proposent de venir faire un stage avec les autres filles.
Chloé Chevalier, sans envie, accepte la proposition : "J’y suis allée un peu à reculons et, au final, j’ai vu que ce n’était pas si un calvaire que ça, que ça se passait bien"
Je me suis dit qu’il fallait que j’y aille, que je crois un peu plus en mon projet en me relaissant une chance de continuer. Si dans deux semaines, dans deux mois, dans trois mois, j’en ai marre, j’arrête. Mais, au moins, j’aurais tenté.
Je suis partie dans cette optique-là et aujourd'hui je suis toujours là.
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Retrouver la coupe du monde
Dans la dernière partie d'une carrière qui ne devrait plus durer très longtemps, Chloé Chevalier évoque son envie de retrouver le circuit mondial.
"Il y a fort à faire, mais ça reste l’objectif principal. Si je vais en coupe du monde, c’est aussi pour jouer devant. Au-delà de cela, un hiver réussi serait surtout d’arriver à franchir la ligne de départ et d’arrivée avec le sourire à chaque course.
Je sais que je peux être performante quand je suis heureuse d’être là. Si c’est le cas à la fin de l’hiver, ce sera une belle réussite.
Après les JO 2026 c’est dans un coin de ma tête. Pour 2030, en revanche, c’est sûr que c’est non."
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