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Se tenir prêts

Ce mardi matin au Grand Bornand, les organisateurs avaient organisé une conférence de presse pour lancer et présenter cet évènement, devenu une place forte du calendrier mondial en quelques années seulement.

Le maire André Perrillat-Amédé a pris la parole tout comme son collègue, le nouveau maire d'Annecy François Astorg et quelques personnalités politiques représentants la région.

Michel Vion, président de la FFS, était lui aussi invité tout comme Yannick Aujouannet, le directeur des épreuves et Quentin Fillon-Maillet venu dévoiler la nouvelle affiche de cette édition 2020.

A cinq mois de l'évènement, tous les voyants sont au verts mais avec cette pandémie du coronavirus, tout peut basculer très vite du bon, comme du mauvais coté.

"Tous les scénarios sont possibles" indiquait Michel Vion à France Bleu.

"Cela peut-être du huis clos, une jauge maximale de spectateurs eton peut même imaginer accueillir des épreuves annulées ailleurs.

Il faudra voir si tout le monde sera autorisé à voyager, ce qui ne sera sans doute pas le cas et on pourrait même faire des compétitions hommes d'un côté et femme de l'autre pour éviter les grands rassemblements."

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Compliqué sans public

Michel Vion poursuit en évoquant évidemment le besoin de spectateurs pour l'ambiance mais surtout pour la santé financière de cet évènement.

"Faire cela sans public sera compliqué car plus de 40% des recettes viennent de la billetterie.

Aujourd'hui on a l'obligation d'être prêt pour tout envisager pour délivrer un évènement majeur."

Yannick Aujouannet, directeur de cette étape coupe du monde ajoute : 

"On est incapable de dire ce qu'il va en être, nous ne sommes pas un cas unique et on étudie tous les scénarios. Aucune tendance ne se dégage. 

Tout dépendra de la crise sanitaire en France et ce sera aussi le cas ailleurs en Europe et il faudra qu'on aille un maximum de nations un départ, sinon on ne pourra pas faire de compétitions."

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Photo : Nordic Focus

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