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Un des plus grands exploits du sport mondial
Extraordinaire Johannes Hoesflot Klaebo qui remporte aujourd'hui le terrible 50km des mondiaux de Trondheim disputé devant près de 100 000 fans en folie.
Le Norvégien réalise du même coup un Grand Chelem historique en décrochant sa 6e médaille d'or en six courses, toutes aussi différentes les unes des autres.
Vainqueur du sprint, du team sprint, du 10km, du 20km, du relais et désormais de LA course mythique, le 50km, Johannes Hoesflot Klaebo est devenu le plus grand fondeur de tous les temps.
Après sa folle quinzaine à Trondheim, suite à cet exploit monstrueux réalisé aujourd'hui, Klaebo se hisse tout simplement au niveau des légendes du sport mondial, toutes disciplines confondues.
On vient d'assister à un moment d'histoire que l'on ne reverra sans doute jamais plus et surtout au triomphe d'un énorme champion, XXL, qui n'a absolument aucun égal dans son sport.
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🏆 Historique, inégalable, prodigieux… Johannes Klaebo réalise l’exploit ultime en remportant un 6e titre aux Mondiaux de ski nordique à Trondheim et réussit le Grand Chelem en s’imposant sur toutes les courses ! 🇳🇴 pic.twitter.com/1JVzM1QQhi
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) March 8, 2025
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Un 50km complètement dingue
On vous l'a dit, près de 100 000 fans, du jamais vu depuis plus de 20 ans, se sont massés en bord de piste pour voir ce 50km. Toute la Norvège, la Suède, et on espère des millions d'autres fans étaient aussi devant leur écran pour assister au spectacle.
Dès les premiers kilomètres, le rythme sera intense et très vite on va assister à un sacré écrémage. Krueger et ses collègues Norvégiens vont mener grand train sur une piste très exigeante, sur une neige par endroit très lourde.
A la mi-course, ils ne sont plus que 18 dans un groupe de tête qui va fondre comme neige au soleil. Hugo Lapalus, va tenter de rester avec les ténors mais lui aussi craque à 13km de l'arrivée.
Devant on retrouve Krueger, Nyenget, Amundsen, Klaebo et le Suédois Poromaa. Tous connaissent les qualités de finisseurs du GOAT et ses collègues Nyenget et Amundsen ne vont lui faire aucun cadeau.
Amundsen va envoyer du lourd, et c'est lui qui paiera ensuite la note, laissant un quatuor se jouer la médaille. Ensuite, Nyenget, très très fort, passe à l'attaque et creuse un petit écart.
A trois bornes de l'arrivée Nyenget est encore devant et c'est le drame. Il tombe tout seul en revenant sur le stade, le coup est terrible pour lui car il voit la médaille d'une vie s'échapper.
Ils ne sont plus que trois en tête à 1km du but et cette fois c'est Krueger qui est complètement cuit. Il laisse un sensationnel William Poromaa accompagné le roi Klaebo à l'entrée de la dernière ligne droite.
Le stade est en feu, la Norvège est toute entière debout, papa Klaebo a les larmes aux yeux au moment où son fils, en sprinter, en finisseur, vient chercher l'or de ce 50km, et ce Grand Chelem fabuleux.
On vient d'assister tout simplement à un chef d'oeuvre, une consécration, un moment que l'on oubliera jamais. Merci Monsieur Klaebo pour toutes ces émotions, pour tous ses frissons, seuls les très grands en sont capables !
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Poromaa devient grand
William Poromaa, l'espoir Suédois, réalise lui aussi un course de malade et s'offre une médaille d'argent phénoménale, après deux heures d'effort ou presque. Son exploit a fait vibrer toute la Suède et va lui donner une énorme confiance pour la suite de sa carrière.
Simen Hegstad Krueger, et son moteur incroyable, prend, lui aussi au bord des larmes, la médaille de bronze à 8sec et le très malheureux Martin Löwstroem Nyenget, qui tenait son podium, termine dépité, écoeuré, au 4e rang.
Sa chute restera marqué à jamais dans son esprit et on a de la peine pour lui.
Harald Oestberg Amundsen se classe 5e à 51sec. On trouve ensuite le Britannique Andrew Musgrave et le Finlandais Remi Lindholm, excellents 6e et 7e à plus de deux minutes.
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Zéro médaille pour la France
Hugo Lapalus, qui a craqué sur la fin, se classe finalement 16e à 7min, Jules Lapierre et Victor Lovera se classent 20e et 21e et la France terminera ses mondiaux sans aucune médaille.
Les objectifs de l'année sont ratés et, disons le franchement, personne au sein de l'équipe Tricolore, ne s'attendait à rentrer au pays sans aucune médaille.
Certes, plusieurs fois, nos fondeurs ont réalisé de belles choses, des grosses performances, mais il en fallait un petit plus pour s'inviter sur le podium.
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