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Le GOAT complète son palmarès

Devant une foule estimée à 60 000 personnes, énorme pour la discipline, mais tellement loin de ce qu'on avait vécu en 1994 à Lillehammer lorsque les fans se déplaçaient par centaines de milliers, Johannes Klaebo est devenu champion du monde du skiathlon.

Sur un parcours taillé pour lui, le meilleur fondeur et surtout le meilleur finisseur du monde, a laissé ses rivaux sur place dans la dernière ligne droite. Dans une ambiance étourdissante, il allume son turbo pour venir fêter son 11e titre mondial, le premier en distance.

"il était temps. J'attendais ça depuis longtemps. Cela a été parfois difficile. Le faire ici, sur notre propre sol, c'est magique. Je pense que cette victoire signifie plus que le sprint de jeudi.

Je suis rester allongé, sanglotant sur la ligne d’arrivée. Je fais rarement ça, donc quand je le fais, je sais que cela signifie beaucoup." a indiqué Klaebo.

Un succès tellement mérité pour celui qui écrase la discipline avec un talent hors du commun. Comme souvent, personne n'a été en mesure de lui offrir la moindre résistance sur un parcours, peut-être un peu trop facile au goût de certains.

Mais l'histoire retiendra évidemment, et c'est bien normal cette nouvelle démonstration du GOAT de la discipline.

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Un triplé Norvégien

Après avoir tout fait pour écarter les Russes cette année encore, avec ses mondiaux à domicile en ligne de mire, les Norvégiens, comme attendu s'offrent un énorme triplé, et même un somptueux quadruplé.

Bien entendu Bolshunov, Chervotkin, Korostelev et les autres se seraient mêlés à la lutte pour les médailles mais, sans eux, ce sont Martin Loewstroem Nyenget et Harald Oestberg Amundsen qui montent sur le podium.

Jan Thomas Jenssen va longtemps regrettrer sa 4e place lors d'un sprint pour la 2e place serré comme jamais. 

Médaillé d'argent sur le sprint, l'immense Federico Pellegrino passe tout près de la médaille en terminant une petite seconde derrière les Norvégiens.

Du très bon aussi pour la France avec l'espoir Mathis Desloges superbe 6e et Hugo Lapalus 11e. Un duo qui est resté jusqu'au bout dans le groupe de tête avant de céder quelques places dans l'emballage final.

Pour conclure, on dira que ce skiathlon mondial, par son scénario écrit d'avance, n'aura pas offert le spectacle attendu, mais toute la Norvège s'en fiche éperdumént. 

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Le classement complet ICI

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Les photos :