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Les favorites ont gagné

Ce relais féminin des mondiaux, très attendu en Norvège comme en Suède, a réuni plusieurs dizaines de milliers de fans venus se masser dans les tribunes du stade de Trondheim et dans forêt environnante.

Grandes favorites les Suédoises vont connaître un premier relais assez cauchemardesque avec Emma Ribom qui cède une trentaine de secondes à Heidi Weng. Quelques minutes plus tard, Astrid Slind et Frida Karlsson feront jeu égal sur cette dernière partie en style classique.

On passe à la mi-course avec la légende Therese Johaug qui part comme un avion, en skating, face à la double championne du monde Ebba Andersson. Deux grandes dames qui vont elles aussi se neutraliser.

A cet instant, la Norvège possède toujours une grosse trentaine de secondes de marge. Certains pensent que la victoire est assurée mais franchement on est pas du tout inquiet pour la Suède.

Et quelques minutes plus tard, la tornade Jonna Sundling, multiple championne du monde de sprint, va effacer tout son retard sur la "pauvre" Kristin Augstulen Fosnaes, qui n'a pas du tout le niveau d'une dernière relayeuse à ce niveau.

Preuve que la Norvège, comme en biathlon, ne possède pas un réservoir si énorme de fondeuse de très haut niveau.

Une fois revenue sur Fosnaes, qui ne tentera et ne pourrait de toute façon rien tenter, Jonna Sundling va attendre la dernière ligne droite pour offrir un titre mondial, qui ne faisait plus aucun doite, à ses coéquipières et à son pays.

Quelque soit le résultat du 50km, prévu dimanche, la Suède, dans sa version féminine, aura écrasé la Norvège durant ses mondiaux.

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Du bronze pour l'Allemagne

Pour la 3e place on va assisté à un autre duel, attendu lui aussi, entre l'Allemagne et la Finlande. Là encore tout va se jouer dans la dernière ligne droite avec la grande et puissante Victoria Carl qui va prendre le meilleur sur Jasmi Joensuu.

Ses coéquipières Pia Fink, Katharina Hennig et la jeune Helen Hoffmann sont aux anges, pendant que les Finlandaises, logiquement, on du mal à digérer cette déception sur des mondiaux qui ne passent pas bien du tout.

D'ailleurs comme la Norvège, la Finlande a beaucoup de peine à former une relève de haut niveau derrière les anciennes Niskanen et Parmakoski. Et bien évidemment on aurait aimé avoir une équipe Russe pour venir mettre son grain de sel dans cette hiérarchie complètement faussée.

Quant à la France, ne cherchez pas car l'encadrement a tout simplement décidé, à tort ou à raison, c'est un autre débat, de ne pas inscrire d'équipe, jugeant qu'on ne possedaient pas quatre fondeuses au niveau d'un mondial.

Dire que ces mêmes dirigeants et ces mêmes fondeuses annonçaient en 2022, viser une médaille aux JO de Pékin et lors des mondiaux suivants ! Force est de constater que toutes ces belles paroles n'ont jamais été suivies d'effet.

L'absence de Delphine Claudel n'est pas une excuse, loin de là.

Pour exister aux JO 2026, aux mondiaux 2027 et 2029, puis forcément aux JO 2030, à La Clusaz, il en faudra beaucoup, beaucoup plus, à commencer par des progrès devenus absolument obligatoires en style classique.

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Le classement complet ICI

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