L'IBU a annoncé dimanche qu'elle mettait un terme à la procédure engagée à l'encontre de Tatiana Moiseeva à la suite d'un prélèvement effectué lors des Mondiaux et ayant revélé des traces d'un produit interdit. Selon la Fédération internationale, il ne s'agit pas d'un cas de dopage.

L'échantillon A prélevé sur la Russe après le relais dames avait révélé la présence de déxamethasone (puissant anti-inflammatoire), produit figurant dans la liste des produits prohibés de l'Agence mondiale antidopage. Moiseeva ne disposait pas d'autorisation d'usage thérapeutique, mais, «le 14 mars, l'IBU a reçu des déclarations du président de la Fédération russe, du médecin de la délégation russe et de Tatiana Moiseeva elle-même, déclarations analysées par le vice-président de la commission médicale de l'IBU, James Carrabre, qui a conclu que la substance avait été utilisée localement pour des problèmes d'ordre ophtalmologique», selon un communiqué.

L'annonce du contrôle positif de Moiseeva avait déclenché de vives réactions au sein des autres équipes nationales qui, lors d'une réunion tenue en fin de semaine dernière, ont montré du doigt la Russie et réclamé des sanctions plus sévères contre lorsque plusieurs cas de dopage concernent une fédération durant la même saison
 

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