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Emilien Jacquelin débriefe son sprint
Pas forcément déçu, le biathlète Dauphinois semble plutôt soulagé d'avoir terminé cette première course au Grand Bornand dans les dix premiers. Il pense se sentir plus à l'aise en poursuite et sur le mass-start.
"Pour moi c'est le sprint le plus difficile de l'année, avec les attentes, la foule et là quand j'arrive au pas de tir je suis en train d'écouter, inconsciemment, Frédéric Jean au micro et je rate ma première balle.
Donc c'est un peu bête de rater des balles comme ça, mais sincèrement 8 sur 10 je prends car avec l'excitation, la petite nervosité qu'il y a de de courir en France ce n'est pas si mauvais.
Sur les skis oui je me sentais bien, j'ai fait ce que j'avais à faire. On est en train de voir avec les techniciens aussi par rapport au matériel, la pluie est arrivée dans le dernier tour c'est des petits éléments qui qui peuvent jouer.
Mais globalement voilà la forme est toujours là, il y a de quoi y a de quoi espérer une une bonne poursuite et une bonne mass start.
Je ne suis pas très loin, 5 secondes de retard au départ la poursuite c'est abordable pour faire une belle remontée, je crois que je suis parti plus loin que ça le week-end dernier donc tout est possible, en espérant que personne ne fasse tout juste devant.
Et si on veut jouer un podium, voir mieux au classement général et bien il faut toujours élever son niveau et et pas se contenter d'un 8 sur 10, c'est indéniable." explique Emilien Jacquelin à l'Equipe.
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Emilien Jacquelin sacré champion du monde de poursuite sur la piste d'Antholz.
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