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Eric Perrot après sa victoire sur le mass start de Pokljuka
"C'est dommage, on rate tous les deux une balle. Ça aurait été encore plus beau de signer un plein tous les deux, mais bon, ça reste un duel.
Dès le quatrième tour, Quentin râlait en sortant du pas de tir. Il criait : « Allez, les gars ! » On se regardait un peu, et finalement, il mène tout le tour. On s’échappe, Samuelsson craque un peu, et on arrive ensemble au dernier tir debout.
Je savais qu’il fallait que je fasse un sans-faute, parce que Quentin, en général, il met le plein. Là, on rate chacun une balle, on ressort ensemble, et c’est le duel.
C’est un moment un peu tendu, parce que moi, je connais bien Quentin. Il n’abandonne jamais. J’ai essayé de garder un peu de jus, de jouer stratégique en me plaçant devant avant de lancer mon attaque.
À la fin, le parcours tourne beaucoup, donc c’est compliqué de revenir de l’arrière. Au-delà du sprint, aujourd’hui, les conditions jouaient un rôle. Il y avait une trace, mais ça collait pas mal à côté.
Être devant était un avantage, parce que pour doubler, il faut passer dans des portions qui glissent moins. Je pense qu’un sprint en étant derrière était presque impossible aujourd’hui.
Alors, j’ai essayé de prendre la tête avant tous ces derniers lacets. Comme ça, je n’avais pas besoin de déboîter. C’était la stratégie payante, en tout cas, ça a marché, donc c’est trop cool !
Il reste trois courses, donc ça fait plaisir. Je sens que j’ai la forme, et il faut en profiter. Ce qui est parfois dur en fin de saison, c’est que physiquement, je sais que je suis vraiment là, mais mentalement, ça peut être compliqué.
Cette semaine a été dure pour moi mentalement. Je revenais d’une petite maladie, donc j’avais quelques incertitudes au début.
Elles se sont vite dissipées avec une bonne forme, mais voilà, il ne faisait pas très beau quand on est arrivés ici. Pas de neige, on loge un peu plus bas, dans le brouillard, et j’avoue que ça joue un peu sur le moral. Mais quand je viens ici, j’oublie tout ça.
C’est mon job, j’essaie juste de performer à mon meilleur niveau. Et c’est super satisfaisant de sortir des courses comme celle-ci." indique Eric Perrot au micro de la chaine l'Equipe.
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