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Sebastian Samuelsson fidèle à lui même
Premier biathlète à se plaindre de tout ce qui ne va pas dans sa faveur, premier biathlète à demander, chaque semaine, l'exclusion des équipes Russes, Sebastian Samuelsson se plaint désormais d'une concurrence déloyale.
Une concurrence déloyale qui évidemment ne le dérange au moment de bénéficier d'un tapis roulant à 120 000 euros, des meilleures paires de ski et d'un fartage performant, par rapport aux nombreux biathlètes sans le sou.
Nous ne sommes pas vraiment fans des propos de ce garçon qui a tendance à se regarder un peu trop souvent le nombril, et ses paroles prononcées ce jour le confirment une nouvelle fois.
"On pense que nous avions un très bon système auparavant. Tout le monde en est vraiment content. Mais ce que nous critiquons aujourd'hui, c'est qu'il existe un risque de concurrence déloyale.
Une personne classée 16e à la Coupe du monde peut se voir attribuer le numéro de départ 16 dans la compétition, tandis que le numéro 15 peut recevoir un numéro de départ comme le 75."
Dans ce cas précis, et rare, Samuelsson n'a pas tort mais le 16e mondial performe, il sera la semaine suivante parmi les 15 meilleurs, donc son argument tombe à l'eau et il faudra évidemment juger ces changements sur la durée.
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Remonté contre l'IBU
Représentant des biathlètes, Sebastian Samuelsson a participé à plusieurs réunions mais son avis et ses demandes n'ont pas été prises en compte, dans l'ensemble, par l'IBU.
"Notre opinion a toujours été claire. Nous avons formulé ce que nous pensons être un certain nombre de suggestions d'amélioration. Ils ont certainement pris le temps d'écouter.
Mais si vous regardez la proposition initiale et celle qui a été décidée aujourd’hui, il n’y a eu aucun changement. Ils n’ont donc pas pris nos opinions au sérieux au point de vouloir apporter des changements.
Malheureusement, je pense que c'est une décision qui va à l'encontre des souhaits de la majorité.
Si les conditions sont bonnes et qu'il y a de belles journées d'hiver, vous ne remarquerez pas beaucoup de différence. Mais si le temps est mauvais, ce système fonctionnera mal" estime Samuelsson.
C'est sans doute pour cela que l'IBU s'est réservée le droit de revenir à l'ancien systême en cas de mauvaises conditions météo. Visiblement le Suédois n'a pas du lire le communiqué des instances en entier.
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