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Philipp Nawrath monte au créneau
Après les soeurs Oeberg et Vetle Christiansen, ce sont les biathlètes Allemands qui pestent contre la volonté de l'IBU qui souhaite faire reculer les meilleurs spécialistes mondiaux sur la liste de départ des sprints et 15km ou 20km.
"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. C'est généralement un avantage de pouvoir débuter dans le premier ou le deuxième groupe et cela se gagne avec des performances de haut niveau.
Si la nouvelle règle prévue était approuvée, les bonnes performances ne seraient plus récompensées à leur juste valeur " a déclaré Philipp Nawrath sur le site Chiemgau24.
Je peux comprendre l'idée de base. C’est certainement un avantage pour les petites nations et le suspense persistera plus longtemps.
Mais d'un autre côté, les fans pourraient simplement se connecter plus tard, car les meilleurs athlètes ne partent pas au début de la course ."
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Johannes Kuehn demande le dialogue
Un autre membre de l'équipe nationale Allemande, Johannes Kuehn, qui fait partie des représentants des biathlètes au sein de l'IBU, fait part de son agacement.
"On pense que l'IBU aurait du nous en parler en premier, avant de décider. Nous comprenons l'idée mais nous sommes critiques à l'égard du changement prévu.
Nous sommes désormais en négociations et nous espérons trouver un compromis acceptable pour les deux parties."
Visiblement la grande famille du biathlon se déchire à propose de ce possible, probable changement de règle, avec les grosses équipes qui refusent de céder certains de leurs privilèges.
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Johannes Boe pourrait-il gagner un sprint avec le dossard 100 ?
La réponse est compliquée car elle sera différente sur chaque course et dépendra souvent des conditions de piste, mais ce problème existe aussi en ski alpin, ou personne n'a jamais voulu faire partir Marco Odermatt avec le dossard 70.
D'un autre côté, un biathlète Roumain ou Polonais, par exemple, serait-il capable de gagner un sprint en partant sur piste impeccable ?
Cette fois la réponse sera négative. A priori, il pourrait espérer gagner une bonne vingtaine ou une trentaine de places, au mieux, par rapport à son classement moyen.
Mais comme le souligne l'entraineur des Suédois Johannes Lukas, le biathlon est devenu un business où le bon sens n'a pas toujours la priorité.
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