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Un systême qui contrarie les grandes nations

Le nouvel ordre de départ pour la coupe du monde, souhaité par l'IBU, continue de provoquer des vagues au sein des grandes nations. Visiblement, les stars de la discipline n'on pas du tout envie de s'élancer dans le dernier tiers de course.

Ce systême, dont les détails se trouvent ici, est censé donner plus de chance aux représentants des petites et moyennes nations qui s'élanceraient le plus souvent sur une piste en meilleur état.

Un changement qui, selon l'IBU, donnerait également un suspense plus long aux épreuves de sprint et 15km ou 20km, en évitant de voir, par exemple, un Johannes Boe tuer la course avec un dossard N°15.

Sous entendu, les audiences TV diminuent trop vite, avec le systême actuel, après le passage des meilleurs.

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Les soeurs Oeberg pas contentes

Après les Norvégiens, par l'intermédiaire de Vetle Christiansen, ce sont les Suédoises qui montent au créneau.

"Je ne suis pas très satisfaite de cette proposition. Si les meilleurs de la coupe du monde doivent partir parmi les derniers, compte tenu de l'organisation des courses et des conditions, les meilleurs auront des conditions pires que ceux qui sont moins forts.

On devra modifier nos routines pour l'échauffement et ce n'est pas idéal. 

D'une certaine manière, aujourd'hui on a un système de départ équitable où vous pouvez choisir un groupe de départ s'il y a des conditions différentes et c'est à nous de faire le bon choix" explique Hanna Oeberg.

"Je n'y suis pas du tout favorable, en fait, surtout avec la manière dont l'IBU gère tout cela " ajoute Elvira Oeberg dans les pages du journal suédois Expressen.

"Les pistes ne résistent souvent pas bien, il y en a beaucoup désavantages pour nous, les athlètes, et je trouve dommage que jusqu'à présent, peu d'importance ait été accordée à cet aspect."

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