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La Stelvio fait polémique

Piste beaucoup moins connue que les grandes classiques que sont Wengen et Kiztbuhel, la Stelvio de Bormio fait chaque année peur à beaucoup de monde.

"Le départ est absolument vertigineux, même si on ne s'en rend pas compte à la télé. En 10-15 secondes, on atteint les 130 km/h, on s'enfonce dans une espèce de canal d'où l'on ressort à 150 km/h" détaille Johan Clarey sur Eurosport.

"Il n'y a pas de répit dans cette piste. C'est un mélange de virages avec des pressions constantes dans les jambes qui fatiguent énormément, surtout avec la piste glacée. En plus, on ne voit rien, on skie dans l'ombre. Tout ça cumulé, fait que ça vous mâche petit à petit."

Cette année, pour comme si cela ne suffisait pas, le revêtement n'est pas le même du haut en bas de la piste et cela pose un autre problème concernant le choix et les réglages du matériel.

La grave chute de Cyprien Sarrazin, opéré vendredi soir au cerveau, qui voit sa saison s'arrêter subitement alors qu'il survolait les descentes d'entrainement a choqué tous ses collègues, Marco Odermatt compris.

"En tant qu'athlète, vous ne voulez pas voir des images comme celles de la chute de Cyprien" indique Odermatt.

"Ce sera la course la plus difficile de l'année ! Le gros problème : 80 pour cent de la pistes sont entièrement verglacées, vingt pour cent sont constituées de neige agressive.

Cette irrégularité rend difficile le bon ajustement sur les skis. Oui, c’est un combat pour la survie du début à la fin !

Sarrazin est tombé exactement à une transition de neige aussi agressive pour la glace et il ne me semble pas avoir pris trop de risques."

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