...
Sebastian Samuelsson ne doute pas
6e de la coupe du monde en 2021, 3e en 2022, 14e en 2023 et 9e la saison dernière. Voilà le bilan de Sebastian Samuelsson lors des 4 dernières années, alors qu'il répétait, à qui veut l'entendre, se sentir capable de battre Johannes Boe.
La comptabilité ne ment jamais et on se rend compte que le Suédois, mis à part en 2022 lorsque Johannes Boe a effectué une demi-saison, a toujours été très loin du N°1 mondial sur une saison entière.
Evidemment sur une ou deux courses, il peut battre le Norvégien, mais sur l'ensemble d'un hiver, à notre sens, il a encore un gros cap à franchir, surtout au niveau du tir.
"Le biathlon est un sport où l'on peut constamment se développer, aussi bien sur les skis qu'au tir. J'aime l'interaction entre le physique et le mental, et le fait de pouvoir basculer si rapidement entre les deux." déclare Samuelsson à Langrenn.com.
Je vois que lorsque je suis à mon meilleur, je peux défier les meilleurs. J'ai juste besoin de maintenir ce niveau un peu plus souvent et plus stable. Mais je suis sur la bonne voie, mais je dois augmenter mon taux de réussite."
...
Défier Johannes Boe
Alors comme chaque année, à la même époque, Sebastian Samuelsson sort son refrain préféré, refrain qui fait toujours mouche dans les médias Scandinaves,
"Si je réussis à me montrer régulier, je peux vraiment ennuyer Johannes Boe. C'est donc mon objectif.
Il évolue souvent à un niveau élevé, et s'il a de mauvais jours, il réussit quand même bien. Il a acquis une énorme confiance en lui, dans le fait que cela fonctionne, et il sait qu'il dispose des marges qui lui permettent de tolérer de rater quelques tirs.
Nous devons le sortir de sa zone de confort, le défier et lui montrer que nous pouvons rivaliser, surtout en début de saison. Il faut le stresser un peu.
Nous avons vu lors du match contre son frère à la fin de la saison, qu'il y avait des courses qui étaient plus difficiles, et c'est dans cette situation que nous devons le mettre.
J'ai confiance, j'ai toujours été parmi les cinq plus rapides sur les skis. C'est mon pourcentage de réussite au tir qui a été trop mauvais" conclu Sebastian Samuelsson.
Pour le spectacle, pour l'intérêt de la discipline, on aimerait tous voir Samuelsson traduire ses objectifs sur la piste et devenir candidat au globe, mais la marche semble toujours très haute.
...
...
...
...
...