Chez les biathlètes, l'optimisme n'est pas de mise après la dernière étape de Coupe du monde servant de répétition générale pour les Mondiaux de Pyeongchang, en Corée du Sud (14-22 fév). A Antholz (Italie), les Bleus, privés de Sandrine Bailly en plein doute, ont décroché quelques places d'honneur avec les 12e places de Sylvie Becaert (poursuite), Marie-Laure Brunet et Simon Fourcade (mass-start).

Mais à l’image de Vincent Defrasne, champion olympique 2006 de poursuite, qui a préféré abandonner dimanche après sept pénalités au tir, les Français n'ont pas le moral.
 "Vincent ne voulait pas courir, il est usé mentalement, il ne comprend pas ce qu'il se passe alors qu'il pense s'être encore mieux entraîné que lors de l'année des JO de Turin", a constaté Christian Dumont, le directeur de l'équipe de France.
"On ne joue pas dans la même division, ce qu'on fait ne suffit pas pour être dans les meilleurs", a-t-il poursuivi, avant de s'étonner des surprenantes performances d'ensemble des Autrichiens notamment.
Mais le patron des biathlètes veut croire que son équipe peut "ramener deux à trois médailles" de Corée du Sud.
 En attendant ce grand rendez-vous, les Bleus vont "essayer de repartir de l'avant en vivant pendant cinq jours ensemble" lors d'un stage à Antholz, a espéré Dumont.
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