Voilà ce que déclare Simon sur son site :

"La Claque"

« Que dire, que penser après les révélations faîtes ces derniers jours par l'IBU à propos d'échantillons "anormaux" suite à des contrôles antidopage réalisés lors de la coupe du monde d'Ostersund en décembre?
Des noms tombent et d'autres devrait tomber d'ici peu d'après certains bruits qui courent dans la discipline. Des personnes que l'on croise tout les jours lors des courses et des entraînements, avec qui l'on échangent quelques mots de courtoisie, et qui aujourd'hui se font prendre.


Je suis content, oui, que ces personnes se fassent prendre, que ces hypocrites qui arrivent à se regarder dans la glace et à se persuader que leurs performances leurs appartiennent tombent et qu'ils soient sévèrement sanctionnés. Pour moi, un dopage volontaire et surtout à des niveaux tels que l’EPO mérite une suspension à vie. Pourquoi donner une seconde chance à des personnes qui ont triché, ont menti, à tous et surtout aux plus jeunes qui rêvent de performance devant leur écran télé?


Je suis déçu également car ces gens, cause du tort à notre sport, une discipline que j'avais la faiblesse de croire préserver (hormis quelques cas isolés) de cette saloperie de dopage. Aujourd'hui, je me rends compte qu'il n'en est rien et comme beaucoup dans la discipline, je me sens trahis par ces personnes. Je suis actuellement en Norvège chez mon amie, où cette histoire a, je pense, d'autres proportions qu'en France, ou tout les yeux sont actuellement rivés vers Val D'Isère (je souhaite au passage bonne chance à tout les coureurs français). Certains s'expriment et ne cachent pas leur mécontentement, à l'image de Matthias Nilsson le Suédois qui parle de boycotter les championnats du monde si la nation Russe ose se présenter au départ des courses de Peyong Chang. Celui ci à même reçu des menaces de la part de supporters russes, lui conseillant de ne pas venir participer à la coupe du monde Kanthy Mansiysk, en fin de saison s'il ne voulai pas de problèmes.


L'IBU a depuis cette année mis des moyens très importants pour la lutte antidopage et il faut que cela continue ainsi. A la veille de chaque course, 30 athlètes peuvent subir un contrôle sanguin et si des choses anormales apparaissent, un contrôle urinaire est alors effectué. J'ai pour ma part été contrôlé 3 fois depuis le début de la saison. Dont une fois lors d'un contrôle inopiné réalisé à Antholz lors de notre stage de préparation la semaine dernière. Les médecins sont venus nous chercher (Vincent Defrasne, Sylvie Becaert et moi même) à 22H dans notre chambre d'hôtel. Malgré l'heure tardive, je n'ai vu aucun inconvénient à cela. Ces interventions prouvent que nous pouvons être contrôlé n'importe où et à n'importe quel moment grâce au système de traçabilité ADAMS. En effet, les 30 premiers du classement général coupe du monde, doivent informer la WADA (agence mondiale antidopage) des lieux où ils seront en permanence de manière à pouvoir subir des contrôles antidopage. Une mesure assez pénible, nous devons en effet depuis cette année dire où nous nous trouverons dans les 3 mois à venir (cela m'à pris 2h30 pour remplir le fichier) mais nécessaire. »

Pour lire la suite du texte, rendez vous ici sur le site de Simon et Martin Fourcade.