Le docteur danois Damsgaard, qui travaille pour la FIS, aurait établi la preuve que certains fondeurs se dopent mais juridiquement rien n’est possible pour le moment.
« Nous ne pouvons rien faire pour le moment » explique Damsgaard au quotidien norvégien Dagbladet. « L’agence mondiale anti-dopage (AMA) doit modifier ses règlements ou alors la FIS doit décider de procéder à des controles en dehors des règles de l’AMA »
Damsgaard, qui est également au centre de la lutte anti-dopage dans le cyclisme, souhaiterait établir un passeport biologique et sanguin pour les fondeurs afin de pouvoir suivre de près ceux dont le profil change trop rapidement, à l’image de ce qu’à fait l’agence française anti-dopage sur le Tour de France.
Le médecin chef de l’équipe norvégienne de fond encourage cette intitiative, de même que l’expert suédois Staltin qui avait déjà déclaré il y a quelques jours que cinq fondeurs ou fondeuses ( certains seraient parmi les meilleurs) auraient des profils de sang très suspects.
La secrétaire générale de la FIS Sarah Lewis ne commente pas les informations de Staltin mais explique : « Je ne me prononcerai pas mais il est vrai que nous travaillons beaucoup afin de mettre en place un suivi actif des profils sanguins et biologiques des fondeurs »
Damsgaard souhaite aller vite et promet des révélations pour le mois de janvier avec le soutient de la FIS .
A suivre…